Rechercher dans ce blog

mercredi, janvier 17, 2018

592_ LE CHOC DES OMBRES _ Extrait N 06


Pour lire la présentation du roman 

et les résumés des extraits précédents 

se rendre ci-dessous, à la suite de la page 96



Aujourd’hui extrait 6 (pages 79 à 96): 























-------------------------------------------------------------------------------

Présentation du roman 

et résumés des extraits précédents


0- Présentation du roman

LE CHOC DES OMBRES (éditions Incipit en W - .10.2017) relate la défaite de la fraternité, de notre humanité. C’est l’histoire de deux personnes Charly et Larbi, de deux idéologies que tout sépare ou presque sauf l’essentiel, la haine. L’un est juif, l’autre musulman. Mimoun PINTO, dit Charly est né à Oran Il grandit dans la haine du musulman, de « l’Arabe ». Sa haine des Arabes et des musulmans le conduira jusqu’à Sabra et Chatila (Liban) « pour éradiquer la vermine palestinienne » ; en France lors des grandes révoltes des banlieues de 2005, à la tête d’un groupe d’agitateurs au profit d’intérêts étrangers, Charly attise le feu… comme il le fait régulièrement dans le cadre de ses émissions radio, car Charly est aussi journaliste dans une importante station franco-luxembourgeoise.

Larbi est fils de Messaoud El-Bethioui et de Denise France et petit-fils de Kada, un héros de la bataille de Provence. Comme son père il est né en France. Il grandit à Clichy-sous-Bois entre larcins et agressions… L’assassinat de son grand-père et la mort la même année de ses amis Bouna et Zyed, foudroyés par un arc électrique de vingt mille volts, vont bouleverser sa vie. Dans un Centre éducatif fermé où il purge une peine de plusieurs mois, Larbi fait la connaissance de Tarik qui lui ouvre les yeux sur un monde qui lui était jusque-là étranger, « un jour je t’offrirai les recommandations de Sa Bienveillance le cheikh Abdul-Aziz-Ibn Abdullah Ibn Bâz, et celles de cheikh Saleh Ibn Fawzan Ibn Abdillah Al Fawzan, tu verras, c’est formidable… rejoins-nous à la mosquée El-Nour de Belleville »…

Du cœur de l’un et de l’autre, de Charly comme de Larbi, sourd une haine qui se développera jusqu’à son paroxysme.


1_ Résumé de l’extrait 1 (pages 1 à 20):

Mardi 15 août 1944 : Kada El Bethioui, tirailleur algérien, traverse la Méditerranée à bord d’un navire de guerre pour participer à la libération du sud de la France.

Nov 1961 : L’indépendance de l’Algérie est proche. La famille Pinto quitte Oran, sa ville natale pour aller s’installer à Marseille, provisoirement. Gaston ne dit rien à personne, hormis sa famille, de sa décision d’abandonner le pays, pas même à son employeur. Les enfants (Mimoun, Yacoub, Yvette), leurs parents (Gaston, Dihia), Habiba (leur grand-mère paternelle) et Zohar et Ginette (leurs grands-parents maternels) se trouvent sur le paquebot Le Ville d’Oran. Mimoun se souvient du cimetière où l’emmenait son père Gaston. Ils priaient notamment sur la tombe du grand-père. C’est en son souvenir que le jeune Pinto est appelé Mimoun.
(L’extrait N1 se trouve ici :

 
2_ Résumé de l’extrait 2 (pages 21 à 31):

Les Pinto sont à bord du bateau qui les emmène d’Oran à Marseille.
Durant les années trente – quarante, la haine des juifs dans la communauté des pieds-noirs est semblable à celle des métropolitains.
Le grand père de Mimoun (Charly) Pinto dont il porte le même prénom, est assassiné le 9 septembre 1941 devant la grande synagogue d’Oran. Gaston rappelle périodiquement cette agression à son fils Charly « pour ne pas oublier ». Il n’hésite pas à lui montrer l’article que l’Écho d’Oran qui accuse « six Arabes ». 
(L’extrait N2 se trouve ici :

3_ Résumé de l’extrait 3 (pages 32 à 49):

Nous sommes dans la nuit du 17 au 18 octobre 1961. Kada se cache dans une canalisation à Nanterre. Il attend la levée du jour pour rentrer chez lui. Son corps est endolorie et recouvert de plaies. La réaction des forces de l’ordre contre les manifestants fut extrêmement violente.
Après la fin de la guerre contre le régime Allemand, Kada est retourné chez lui à Bethioua en Algérie. La vie y est très difficile, la misère est répandue chez les autochtones. Moins de dix ans après la fin de la grande guerre, il revient en France pour y travailler. Il est hébergé par son cousin, à Nanterre. En novembre 1954, le FLN déclenche la guerre contre la France coloniale. Il appelle les Algériens de Paris et sa région à manifester le 17 octobre 1961.
Au petit matin, Kada rejoint sa baraque où l’attend son épouse Khadra, qui le reconnaît à peine.

(L’extrait N3 se trouve ici :

4_ Résumé de l’extrait 4 (pages 50 à 62):
Les Pied-noirs sont mal accueillis à Marseille. Gaston est désemparé, il se sent rejeté par Marseille.  Lorsqu’il apprend que les commanditaires de l’assassinat de son ami Chakroun ne sont pas « des Arabes » mais des membres du « Front national français », Gaston est bouleversé. Il décide alors de  faire la alya, quitter le France pour Israël. Lorsqu’il en fait part aux agents des services sociaux, ils lui proposent de rejoindre le flot des juifs au Grand Arenas jusqu’au départ.

A l’école du Petit Nanterre où ils sont scolarisés depuis cette rentrée 1962-1963, Messaoud et son frères Hadj El-Khamis sont moqués par leurs camarades. Leurs parents ont emménagé depuis peu dans un logement de la Cité de transit des grands prés.

Dans le camp Arenas, Mimoun n’est pas trop dépaysé. À Oran il se rendait bien avec ses camarades à la grande basura de P’tit-lac pour y passer des heures entières. Parfois ils descendent au centre de Marseille.



5_ Résumé de l’extrait 5 (pages 63 à 78):

- Messaoud se trouve dans le train qui relie Marseille à Paris. Nous sommes le dimanche 5 mai 1978. Il vient de quitter ses parents qui embarquèrent pour Oran, retour définitif. Messaoud a pris deux jours pour les aider (conduire un des deux véhicules achetés par son père). Dans le train Messaoud se souvient des années passées, son travail de coursier, les périodes d’intérim, et Darty où il travaille encore.

- 29 septembre 1963 : la famille Pinto se trouve sur le paquebot Le Phocée en direction d’Israël, où ils s’installent. Le père trouve du travail, les enfants sont scolarisés, Mimoun suit une formation de Photographe dans un centre spécialisé. Des journalistes français interviewent des familles nouvellement installées en Israël, parents et enfants.





--------------

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire