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mercredi, octobre 28, 2009

169- Kateb Yacine 28 octobre 1989 - 28 octobre 2009

EL WATAN 22 Octobre 2009

Anniversaire-Kateb Yacine, vingt ans après... : L’homme étoilé
En octobre 1989, il s’éteignait à Grenoble. En octobre 2009, son aura demeure toujours aussi lumineuse. Hommages en vue…Les célébrations posent toujours problème, elles dépendent d’un calendrier et souvent du hasard, mais elles ont une force symbolique qui continue à capter l’attention.

Elles restent surtout des occasions de mettre en valeur un homme, un fait, une œuvre… Le décès, il y a 20 ans, du grand écrivain algérien Kateb Yacine n’a pas fait pour l’instant l’objet de nombreuses annonces, mais, ça et là des initiatives se dévoilent. La wilaya de Guelma a décidé de faire fort pour honorer celui qui fut, toujours avec talent, écrivain, poète, dramaturge et journaliste. Un colloque international consacré à sa vie et à son œuvre aura lieu du 27 au 30 octobre au chef-lieu, tandis qu’une salle de cinéma de la ville sera baptisée en son nom. On annonce également qu’une stèle à l’effigie de Kateb Yacine sera érigée sur le site de Aïn Ghror, près de Hammam N’bails, ancien fief de la tribu des Bani Keblout, dont descendait l’auteur et qui lui avait inspiré plusieurs faits de son roman Nedjma et notamment le personnage du gardien ancestral.
A Alger, c’est la compagnie du Gosto Théâtre, dirigée par Ziani Chérif Ayad, qui organise, en partenariat avec le palais de la culture Moufdi Zakaria et l’OREF « Les rencontres Kateb Yacine 2009 » (27, 28 et 29 octobre sur les deux lieux). Il s’agit d’un événement multidimensionnel avec des mises en espace de pièces théâtrales, des tables rondes, des chantiers culturels et un petit cycle de documentaires sur Kateb Yacine. La passion de Ziani Chérif Ayad pour Kateb Yacine est connue de longue date. Il avait eu l’occasion de l’exprimer pratiquement en 2003, « Année de l’Algérie en France », avec l’entrée de Kateb Yacine dans le répertoire prestigieux de la Comédie française, un événement dont la portée est loin d’avoir été appréciée à sa juste mesure. Ziani Cherif avait alors monté une adaptation théâtrale de Nedjma par Mohamed Kacimi, réalisée avec de jeunes comédiens algériens, dont certains encore étudiants à l’institut de Bordj El Kiffan. Un pari fou mais qui, à force de travail et d’obstination, avait fini par porter ses fruits sur une des plus grandes scènes théâtrales du monde.
Dans le préambule à la présentation de la manifestation, Ziani Cherif affirme : « Voilà vingt ans que Kateb Yacine nous a quitté ; au-delà de l’hommage mérité à plus d’un titre et de la reconnaissance que chacun de nous éprouve pour le poète citoyen, il nous paraît utile, nécessaire et essentiel de nous rencontrer pour débattre de son œuvre et son engagement à mettre l’homme au cœur du drame, c’est-à-dire au cœur de son peuple et au cœur de son histoire. Il refuse de se taire, il revendique sa responsabilité d’artiste et de citoyen dans la cité, et cette responsabilité n’a de sens pour lui que dans la perturbation des idées toutes faites sur tout et des politiques qui écrasent les libertés, toutes les libertés y compris la liberté de conscience ». Soulignant que ces rencontres sont appelées à devenir périodiques, il souhaite que s’ouvre ainsi, sous le « regard » de Kateb Yacine, « un débat sur le théâtre comme lieu de rencontre, laboratoire des langages, porte ouverte sur le futur et lien avec le passé ». La bibliothèque du palais de la culture sera le lieu de ces débats avec, en ouverture, la conférence de Benamar Mediene, universitaire et biographe de Kateb Yacine dont il fut un proche ami. Cette conférence, intitulée « Kateb Yacine : amitiés électives et camarades de combat » portera sur les personnages qui ont marqué ou approché l’écrivain entre 1945 et 1985.
On y retrouvera une galerie impressionnante de personnalités littéraires, artistiques, intellectuelles et politiques qui, pour certains, ont marqué le XXe siècle : Louis Aragon, Jean Paul Sartre, Abdelhamid Benzine, Jean Marie Serrault, Malek Haddad, Paul Eluard, Ali Zamoum, etc., sans oublier Issiakhem le compagnon de toujours, « fil rouge de l’existence » de Kateb Yacine (le 28 octobre à 10h). L’écrivain Djillali Khellas viendra présenter son film documentaire intitulé Nedjma, un regard à la fois sensible et raisonné sur l’œuvre phare (même jour, 14h 30) qui sera suivie d’une première table ronde (Kateb Yacine, un intellectuel iconoclaste) réunissant autour du professeur Mohamed Lakhdar Maougal, notre confrère d’El Khabar, Abdelkader Hamid, ainsi que des professeurs de littérature : Abdlelkefi Rab’a (de Tunis), Nedjma Benachour, Assia Kacedali et Aïcha Kassoul. Le 29 octobre en matinée, la 3e table ronde portera sur les dramaturgies arabes contemporaines et tentera sans doute de situer la démarche de Kateb Yacine. Modérée par Ziani Cherif, elle associera des gens de l’art et des critiques : Philippe Foulquié (Marseille), Roger Assaf (Beyrouth), Marina Barham (Beït Sala, Palestine), Zeineb Farhat (Tunis) et Pierre Abi Saab, chef de la rubrique culturelle d’Al Akhbar (Beyrouth).
L’après-midi, après la projection du documentaire de Kamel Dahane, L’amour et la révolution, aura lieu la dernière table ronde sur Kateb Yacine, journaliste, avec autour de notre confrère de Djazaïr News, H’mida Layachi, le journaliste Allaoua Wahbi et les universitaires Ahmed Cheniki (Annaba) et Paul Siblot (Montpellier). L’auditorium donnera rendez-vous le 27 octobre à 19h à la pièce de Areski Mellal, L’étoile et la comète, mise en scène par Ziani Cherif et présentée comme une sorte de « biographie affective, intime et émouvante » de Kateb Yacine. Du 29 octobre au 3 novembre El Machina, également mise en scène par Ziani Cherif, la pièce Les dires de Abdelkader Alloula sera donnée tous les soirs à 20h sous le chapiteau de l’esplanade de Ryadh El Feth. Auparavant, le 28 seront présentées au même endroit des mises en espaces de textes : « La galaxie Kateb Yacine, de la poésie aux libertés » de Benamar Mediene et « Minuit passé de douze heures », d’après les écrits journalistiques de Kateb Yacine. Un beau programme en perspective pour ceux qui veulent découvrir ou redécouvrir un écrivain exceptionnel à l’audience réellement universelle. Amazigh Kateb viendra probablement en Algérie, courant novembre, pour une tournée avec les chansons de son premier album solo où figurent plusieurs textes de son père.

Par Slimane Brada

EL WATAN 29 OCTOBRE 2009
Kateb Yacine. La marche obstinée d’un poète amoureux
Seule la passion…
Derrière les symboles façonnés par les écrivains, il y a souvent des personnes et des situations réelles. Des sources ancestrales de l’écrivain à la rencontre avec la femme qui inspira Nedjma.

En 2006, sous la plume de Benamar Mediene, paraissait à Paris et Alger, Kateb Yacine, le cœur entre les dents (Editions Robert Laffont et Casbah Editions). Le livre fournissait une foule d’informations, souvent inédites, sur l’écrivain et permettrait de situer les différentes étapes de sa vie, de comprendre son travail littéraire ou dramaturgique ainsi que ses engagements. Il ne s’agissait pas à proprement parler d’une biographie, au sens académique du terme. Universitaire et critique, Benamar Mediene ne pouvait se cantonner aux règles du genre. Du fait de son long compagnonnage avec Kateb Yacine, il avait préféré assumer une sorte de biographie affective aux élans parfois romancés où la rigueur se proposait de tutoyer l’émotion. Le récit comprenait de larges extraits d’entretiens de son auteur avec Kateb Yacine, celui-ci répondant à des questions ou intervenant de son propre chef sur des sujets le concernant. Aujourd’hui, pour les lecteurs d’El Watan, Benamar Mediene a bien voulu en reprendre quelques passages significatifs (lire pages suivantes), en les modifiant parfois, pour donner à lire un texte qui laisse une place prépondérante aux propos de Kateb Yacine).
L’écrivain remonte aux sources de ses origines, l’ancestrale tribu des Keblout, farouche et étonnante, en butte à l’ordre colonial et présente de manière obsessionnelle dans ses œuvres. Il raconte sa mère emportée par la folie après le 8 Mai 45. Il relate aussi sa découverte émerveillée, à l’adolescence, de l’amour et du plaisir. Il « dévoile » enfin celle qui lui inspira le personnage de Nedjma, sa muse et son égérie, le cœur de sa passion d’homme et d’écrivain. Derrière les symboles façonnés par les écrivains, il y a souvent des personnes et des situations réelles et, pour être devenue une allégorie féminine de l’Algérie en proie à l’oppression, Nedjma n’en est pas moins, au départ, une femme réelle. Benamar Mediene relate sa propre rencontre avec elle, sur le tarmac de l’aéroport de Marignane, il y a 20 ans de cela, devant les cercueils de Kateb Yacine et de Mustapha Kateb. L’Algérie perdait en même temps deux hommes de culture ! Il se trouvait qu’ils étaient cousins et que leurs corps prenaient le même avion pour être inhumés au pays ! Et devant eux, allongés, se tenait debout la Nedjma réelle, sœur de Mustapha, cousine et muse de Yacine ! Si l’on dit que Kateb Yacine fut l’homme d’un seul roman, sa vie a constitué jusqu’au bout la somme de nombreux romans. Est-ce ainsi que les destins deviennent des légendes ?
Par : Arts & Lettres

dimanche, octobre 04, 2009

168- 22° Festival du livre de Mouans-Sartoux Oct 2009


















Il est 11heures 15 en ce dimanche ensoleillé. Dans «30 minutes j'assisterai à une conférence que donnera Yves Cochet "La décroissance, notre destin?" dans la salle Strada2.

Je suis arrivé vendredi soir. (Toute la journée j’ai prescrit des formations linguistiques à Salon puis à Marignane). Le festival a commencé timidement jeudi avec la projection de trois films: L'armée du crime de Robert Guédiguian, Terre et cendres de Atiq Rahimi puis en soirée, en avant-première Samson et Delilah de Warwick Thornton (Caméra d'or Cannes 2009).


Vendredi fut une journée plus chargée avec la projection de films, des rencontres avec débats...

Hier samedi, dès 9h50 on m’a délivré une carte de presse. Je suis allé ensuite prendre un rafraîchissement à la terrasse ensoleillée du Café des cèdres (il se trouve à Mougins, mais à trois mètres de Mouans-Sartoux), d’ailleurs cinq gigantesques chapiteaux du festival débordent allègrement sur la ville voisine. Festival placé cette année sous l’intitulé « Ecouter voir la fureur du monde ».


A 10 h 15 en salle Léo Lagrange, le jeune chercheur Laurent Mucchielli (sociologue, Cnrs) entame devant une centaine de personnes sa thèse sur « La violence des jeunes en question ». Il fait un parallèle entre les années actuelles et celles des années 60 (les blousons noirs, les appaches). Grosso modo il n’y a pas de violence particulière dans les années actuelles surmédiatisées. Il questionne avec objectivité les faits historiques et les met en parallèle. Pas de grosses turbulences. Il remet en cause les présupposés (véhiculés par les médias lourds) « ils (les jeunes) n’ont plus de repères » « il y a même des filles dans les groupes… » Discours qui ressemblent à ceux des années soixante.

A 11h30, dans la même salle j’assiste à l’entretien de Laurent Bonelli (sociologue, maître de conf.) « Au nom du 11 septembre » ou comment on distille la sécurité outrancièrement au nom de la sécurité. Il y a en salle beaucoup plus de monde.

14 heures. Pavillon Littéraire : au stand de Politis on s’affaire. Un peu plus loin l’espace des éditions du Chèvrefeuille (il me semble). Derrière moi Maïssa Bey dédie un ouvrage agrémenté de belles photos du désert algérien « Sortilèges sahariens » (ed du Chèvrefeuille étoilé)…Echanges… Malika Mokedem prend soin à sa coiffure. Au café-débat on discute d’un ouvrage sur la ville de Nice « la plus belle du monde ». Auparavant un jeune slameur slamait sur sa banlieue…


A 16 heures je suis quelques temps la conférence assez rude et intéressante de l’historien israélien Shlomo Sand « Comment le peuple juif fut inventé ». Archicomble 150 à 200 personnes subjuguées. C’est qu’il est théâtral Shlomo Sand. Il parle au public, le fait réagir, le provoque, le pousse dans ses retranchements, et le public le lui rend bien. Chapeau Shlomo

Trente minutes plus tard je me retrouve dans la salle de cinéma Strada 2 (Le cinéma dispose de trois salles, Strada 1, 2 et 3. Une rencontre a lieu avec Paul Otchakovsky-Laurens (directeur des éditions P.O.L) et quatre des auteurs qu’il édite : Emmanuel Carrère, Nicolas Fargues, Brice Matthieussent, et Jean Rolin. Atiq Rahimi qui était aussi prévu est « vraiment malade » et par conséquent absent.



La discussion tourne un moment sur les Comités de lecture et les choix subjectifs que revendique le directeur P.O.L. Il dit que les choix qu’il fait sont les siens, tout à fait subjectivement. Ensuite une auditrice lui demande s’il a connu des « flop ». Il répond par l’affirmative et s’en désole, il les regrette. Au moment où j’allais lui poser une question on dit qu’on doit rendre la salle. P.O.L vient vers moi en me demandant qu’elle est la question. Je lui demande s’il n’y a pas un paradoxe entre le fait de dire que ses choix de manuscrits à publier sont tout à fait subjectifs et de dire par ailleurs qu’il regrette les « flop » de certains des ouvrages édités par lui. S’il ne veut pas faire face à des flops ne doit-il pas reconsidérer ses choix de manuscrits ? N’y a-t-il pas u n paradoxe ? Il répond « oui bien sûr il y a paradoxe mais c’est comme ça ». Sa réponse me semble légère. Ou du moins incomplète.

Je descends m’aérer en ville. Un bar PMU. Sur l’avenue principale. Bondé de joueurs. Les jeux sont en direct et quasi permanents. L’horreur. On joue et on rejoue (et on boit) dans une fébrilité permanente, les yeux rivés sur le grand écran de télévision.


18h30, Espace littéraire (Pavillon A). Je m’installe devant le podium. Nous sommes bientôt 50 à 80 personnes à suivre « l’inauguration » de ce 22° festival qui a commencé…. Jeudi. Il y a beaucoup d’invités sur l’estrade : le maire, ses adjoints, les organisateurs, des journaliste (Kahn), Giselle Halimi qui a trébuché puis a souri… « La fureur du monde dit-elle l’exigence de résistance ; ne vous résignez jamais… J’ai, pour résister, fait la grève de la faim à douze ans ! » On applaudit Halimi, la Commissaire du festival et maire-adjointe à la Culture) le maire et conseiller régional (André Aschieri), les organisateurs, ainsi que l’écrivaine Léonara Miano (Les aubes écarlates, ed Plon) et présidente de cette 22° édition… Mais surtout Youri Bandazhevski, un professeur de médecine qui a fait des recherches sur les conséquences de la catastrophe ukrainienne de Tchernobyl. Ses découvertes lui ont valu huit ans de prison. (son livre La philosophie de ma vie, journal de prison a été édité chez Gawsewitch). Youri B. a été fait citoyen d’honneur de la ville de Mouans-Sartoux.



Un des organisateurs (Franck…) regrette que les éditions Actes Sud n’aient pas daigné récompenser un des manuscrits que les organisateurs leur ont envoyés « on sera peut-être amenés à changer d’éditeur partenaire.

Une maquilleuse de France3 pouponne le présentateur, puis on annonce Samuel Benchetrit. Il défend son livre (Le cœur en dehors, Grasset) en 2 minutes max.

Le soir, à l’écart dans le parc du château de la ville, un magnifique « concert littéraire » est donné devant une centaine de personnes très attentives. L’orchestre régional de Cannes PACA sous la direction de Philippe Bender. Les 40 musiciens ont joué « La symphonie héroïque » de Beethoven, accompagnés par des lectures de textes.

Dimanche. En manipulant mon enregistreur j’ai perdu tous les enregistrements audio, dont celui de la soirée musicale. Il est 14 H. La conférence de Yves Cochet sur l’environnement « La décroissance, notre destin ? » fut magistrale et l’interrogation n’a pas lieu d’être. Les indices de développement humain ainsi que le PIB ne suffisent plus aujourd’hui pour mesurer le développement d’un pays (d’une nation).



Il est 14 heures donc et j’attends dans la salle Strada1 le débat « Etats de crise, états de guerre » avec 3 romanciers : Inaam Kachachi (Irakienne) Si je t’oublie Bagdad, Thu Huong Duong (Vietnamienne), Au Zénith, et Léonora Miano (Franco-Camerounaise), Les aubes écarlates. Et deux essais avec Denis Sieffert (Politis), La nouvelle guerre médiatique israélienne et Shlomo Sand qui n’était pas prévu avec Comment le peuple juif fut inventé. Atiq Rahimi est absent. Je croise Denis Sieffert que je remercie vivement, il me renvoie la balle. Je n’ai pas le temps de poser une question à Sieffert. Je voulais lui demander comment il expliquait la position de la quasi-totalité des médias français, position totalement inféodée à la position officielle israélienne.


Je n’ai hélas pas le temps. Une autre discussion va avoir lieu non loin (la Strada3) et elle est tout autant intéressante et qui plus est, touche à l’écriture algérienne : L’Algérie au féminin présent, avec Catherine Simon (Algérie, les années Pieds-rouges), Wahiba Khiari (Nos silences), Annelise Roux (La solitude de la fleur blanche), Malika Mokeddem (Je dois tout à ton oubli), Nadia Khouri-Dagher (L’Islam moderne) et Maïssa Bey (L’Une et l’autre). Un débat enrichissant (en présence de 150 à 200 personnes) mais qui a viré au politique, y compris par mon intervention.



Je ne pouvais laisser passer un discours (décidément récurent chez certains Algériens ou non) consistant à blâmer les islamistes tout en taisant la responsabilité historique des pouvoirs algériens dans leur préparation du nid de l’islamisme dès les années de dictature de Boumediène : Constitution faisant prévaloir la religion sur le politique maintenue, chasse aux démocrates, arrachage de vignes, Maintien de la revue intégriste El Kiyam… Sans oublier le soutien d’intellectuels français à cette politique comme le correspondant (fameux) du journal Le Monde, Paul Balta « qu’on surnommait Le Mondjahid » précise Catherine Simon. Pour Nadia Khouri-Dagher la modernité c’est le décolleté et les maillots de bains… Je cours vers la sortie.