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samedi, février 23, 2008

68- Suite des pérégrinations

Boualem a répondu à mon mail : il a bien été personnellement au camp d’Auschwitz en Pologne. Figurez-vous à ce propos que vendredi 15 courant il était l’invité de Ali Badou dans « Les matins de France-Culture. J’ai écouté avec beaucoup d’attention l’émission (de 7h40 à 9 heures). Durant tout le temps qu’a duré l’émission le Badou ne lui a posé aucune question, je dis bien aucune question sur la littérature, sur son écriture, la stylistique et que sais-je, rien. Pendant toute l’émission les questions (celles de Badou et plus tard de ses collaborateurs) ont porté sur la Shoah. J’ai écrit à Badou pour rouspéter. Il ne m’a pas répondu. Revenons à ma visite. Je quitte le Cyber une heure trente plus tard. Mon ami M. s’excuse. On ne peut se voir aujourd’hui. « Demain me dit-il es-tu d’accord qu’on se voit au Maghreb du livre ? Mon ami y sera, invité par maître Ali Yahia Abdennour.
Boulevard St Germain. Je vois l’obélisque de la place de la Concorde. Traversée du pont : 33 fois 3 mètres environ de parties de la rambarde de 3 m donc chacune, soit 100 m et même plus pour tout le pont. Je suis maintenant sur la place de la Concorde. Le jour décline et les gouttes au nez. Il est 17h40. Une jeune touriste asiatique me demande « Le Luvre ? » « You take this way » (Rivoli) Il me reste encore des traces solides de ma vingtaine d’années passées à Paris et notamment de l’époque où j’étais coursier, (3 ans sur un mob à délivrer des lettres à travers Paris, il y a si longtemps), meilleure des manières d’apprendre les moindres des ruelles, rues et avenues lieues et divers… Rue royale, Maxim’s et la Madeleine sur ma gauche, le bas Malesherbes où Proust a séjourné lorsqu’il était gamin. J’ai habité le boulevard mais à l’autre extrémité, c’était en 1976 ! Me voici à gare Saint Lazare. 18h35, le jour rencontrera la nuit d’un moment à l’autre. Nous sommes entre blanc et gris, entre chien et loup.
Place Clichy : Un verre dans un café, aussi bondé que tous les autres alentours. Je rejoins l’hôtel J.de P. Mon ami El-H m’y attend. Discussions, pizzas… nous faisons le tour du monde jusque tard dans la nuit. Une famille marocaine des Pays-bas nous a tenu compagnie quelques temps. Je rentre à St Denis.

Samedi 23.
Réveil en douce à 7h45. Basilique. 9h30. Il ne fait pas chaud. 10° ? Direction chatillon, changement à Champs Elysées Clémenceau, direction château de Vincennes, Bastille, puis Place d’Italie. C’est là dans la mairie du 13° que se tient le 14° Maghreb des livres. On y entre comme dans une forteresse. Vigilance et fouilles à répétition. Mon couteau suisse a posé problème, enfoui qu’il était dans le fond de mon sac à dos. J’avance, « c’est au 1° » Le Café maure est en cours d’installation. Il y a une cinquantaine de personnes. Les une se préparent, les autres visitent. Je lis attentivement le programme : deux choses me sautent aux yeux, Sansal n’est pas là, je le regrette puis Sofiane Hadjadj est là, ce que j’espérais. Je lui remettrai un doc. Je déambule dans l’unique grande salle des expositions. Il y a environ 25 à 30 stands ou tables. A midi je sors manger et écrire ceci dans un cyber. Mon ami M. a fait faut bond, Ali Yahia est pas là. A plus tard.

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